Mag des 50 Personnalités : Coline Faulquier, « Top Chef 2016 », La Pergola et la vie devant soi

A 28 ans, Coline a déjà passé la moitié de sa jeune existence à vibrionner dans le monde de la gastronomie française. Sous les feux de la rampe en...

Hervé Tusseau

A 28 ans, Coline a déjà passé la moitié de sa jeune existence à vibrionner dans le monde de la gastronomie française. Sous les feux de la rampe en 2016 avec « Top Chef », elle file maintenant vers les étoiles…

At 28, Coline Faulquier already spend half her life in the French gastronomy world. She started cooking at the age of 14.

Voir la vidéo du lancement du Magazine à NEW YORK

CF

Allo, t’es une fille et tu fais la cuisine !? En voilà une qui cherche la pierre philosophale là ou d’autres ne voient qu’un creuset de l’aliénation des femmes. Mais à bien y réfléchir, si ne pouvant trouver à y faire de l’or, on est parvenu à découvrir d’autres secrets, on n’aura pas perdu son temps. Il n’y a de recette contre l’ennui que l’exercice du corps, l’application de l’esprit ou l’occupation du cœur.

Voilà donc Coline qui taquine la casserole à 14 ans, passe en candidate libre son BEP cuisine dans le dos de ses parents alors qu’elle est en plein BTS, intègre l’Ecole supérieure de cuisine de Paris – Grégoire Ferrandi – après un an de prépa chez Lasserre. Du grand art.

Si elle avoue en avoir bavé souvent pour une misère, c’est toujours la même chanson : avancer pour faire partie des meilleurs. « Il y a un petit problème en moi de reconnaissance. Chaque chef a son ego, un besoin d’être flatté et rassuré », observe-t-elle.

Finaliste du concours « Top Chef 2016 » diffusé par M6, Coline connaît une flambée de notoriété lui ouvrant les portes des « Jeunes talents » du Gault et Millau et du Michelin qui regardent de près sa première affaire, la Pergola à Marseille. Elle baptise l’un de ses menus « instinct », comme si on n’avait pas compris qu’elle préfère le langage des halles à celui des critiques. L’autre, « signature » : faut-il y reconnaitre la patte « humble et naturelle », incroyablement délicate, d’une Anne-Sophie Pic ?

Coline a choisi Marseille pour suivre son chemin étoilé. Sur les pas du grand Dominique Frérard qui a posé les bases d’une gastronomie simple et vraie dans cette ville.

She passed her cooking diploma without telling her parents, then she worked at Lasserre and finally entered the Ecole Supérieure de cuisine of Paris (Grégoire Ferrandi ). If she confesses that she has struggled during her journey, she keeps on progressing in order to reach excellence.

« I might have recognition issue. Chefs have strong ego and a need to be flattered and reassured » she observes. As a « Top Chef 2016 » finalist, her new fame has put the spotlights on her work.

Her first restaurant, the Pergola (Marseille), has been noticed by Gault&Millau and Michelin. She named both her menus « Instinct and Signature » : something between authenticity, humility delicacy and excellence always. Coline has chosen to settle in Marseille following Dominique Frérard’s footsteps, a great Chef who brought in the city an authentic and simple gastronomy.

                                                                                                        Hervé TUSSEAU

Crédit photo : Mary-Laetitia GERVAL

Traduction : Marie Rachel APARIS

Contact et renseignement pour recevoir le magazine (livraison à partir de 3 numéros) : jamil.zeribi@grandsudnetwork.com

couverture_IA_2018

Catégories
Magazine des 50 PersonnalitésPrint
Aucun commentaire

Laisser un commentaire

*

*

ARTICLE SIMILAIRES